Richard Berry revient sur le meutre d’Ilan Alimi
Des portes explosent. Les policiers casqués, armés font irruption de nuit dans des appartements, cris, coups : défilent à l’écran les visages des interpellés. Des beurs, des blacks, des blancs. Tous ont moins de vingt ans. Ceux que la presse appellera les « barbares ». On est en février 2006. La police quelques heures plus tôt a trouvé le corps moribond d’Ilan (Halimi) sur le bord d’une route à Sainte-Geneviève-des-Bois, nu, brûlé à 80 %. Kidnappé, il a été séquestré pendant 24 jours. Il était juif. Et donc supposé avoir de l’argent. Par flash-back, le film déroule alors le fil des événements depuis le kidnapping. Courses poursuites entrecoupées de scènes où on assiste au calvaire de la victime. Moderne danse macabre qui en dit long sur la « marche » de nos sociétés.
Un film réalisé par Richard Berry
Avec Richard Berry, Steve Achiepo, Marc Ruchmann, Romane Rauss, Eric Moreau, Idit Cebula, Jean-Charles Fritz, Edouard Giard.
D’après l’ouvrage de Morgan Sportès, publié aux Editions Fayard
Au cinéma le 11 mai 2016 !
Yvan Attal a dévoilé la bande-annonce de son nouveau film Ils sont partout. On y découvre le personnage de l’acteur-réalisateur lui-même confiant à son psy son sentiment d’être persécuté par l’antisémitisme et souvent incompris par sa femme. On retrouve ainsi Benoît Poelvoorde dans la peau d’un homme politique d’extrême droite accompagné par Valérie Bonneton qui interprète le rôle de sa femme. Dany Boon, lui, reprend le rôle d’un juif marié à une Charlotte Gainsbourg déçue de ne pas avoir épousé le « bon juif », autrement dit un juif riche. Enfin, Gilles Lellouche dans le rôle de Jésus. On retrouvera égalementFrançois Damiens, Denis Podalydès, Grégory Gadebois, etc…
L’an dernier lors d’une interview au JDD, Yvan Attal se confiait sur ce film qui lui tenait à cœur : J’avais ce projet depuis longtemps, mais il s’est imposé comme une urgence ces deux dernières années.
Une envie nourrie par l’actualité tragique : le meurtre d’Ilan Halimi, les provocations de Dieudonné, les actes terroristes de Mohamed Merah ou encore la recrudescence des théories sur un complot mondial ourdi par les juifs.
Je ne voulais stigmatiser personne ni tomber dans les travers du film communautaire. Je veux dire combien j’aime la France et combien je suis triste de voir des Français de confession juive avoir peur dans leur pays, au point de le quitter pour certains. Au-delà de l’antisémitisme, la question est celle de tous les replis communautaires
Sortie 1er juin en salle
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