Yehiel Lasri nous confirme sur sa page Facebook que « Les travaux de construction du premier skatepark ont commencé à Ashdod et qu’il sera parmi les plus beaux du pays »
Les travaux du premier skatepark d’Ashdod ont commencé la semaine dernière dans le parc Ashdod-Yam et dans huit mois, les jeunes amateurs de skate pourront s’en donner a cœur joie et s’entraîner sur le plus beau skatepark du pays.
En attendant, voici quelques conseils d’experts pour bien débuter en skateboard car c’est l’un des sports les plus ingrats qui soit. Pour s’y mettre dans de bonnes conditions et ne pas risquer de blessure, suivez ces quelques conseils de pros…
Avec la multiplication des clubs et infrastructures un peu partout, le skateboard fait de plus en plus d’adeptes. Qu’importe le sexe, qu’importe l’âge, la pratique n’est plus seulement réservée aux adolescents rebelles. Et l’engouement pour la planche à roulettes est tel qu’il a fini par conquérir les services marketing et communication des plus grandes marques (Minelli, Lacoste, Mini, Nissan…). Si l’envie de vous y mettre vous démange, suivez ces quelques précieux conseils d’experts.
A l’image du surf, le skate est l’un des sports les plus ingrats qui soit. «Même s’il reste accessible à tous, il faut tout de même aimer prendre des risques. Mais si l’on réussit à vaincre sa peur et que l’on bénéficie des bons conseils pour débuter, tout le monde peut y arriver. Surtout si l’on fait preuve d’une bonne dose de motivation personnelle, qu’on ne lésine pas sur les entraînements et que l’on affiche une bonne résistance aux chocs», confie Pauliana Laffabrier, responsable de l’association bordelaise Move and Skate et fondatrice des Girls Skate Camps (exclusivement réservés à la gente féminine).
Patience et ténacité
La ténacité reste néanmoins la qualité première. Il faudra sans doute plusieurs séances avant de pouvoir rouler sans se faire peur, et sûrement des mois de pratique avant de pouvoir rentrer votre premier «vrai» ollie. «Il faut y aller doucement, en suivant son rythme. Et surtout, il faut prendre le temps d’apprendre toutes les bases, car elles sont essentielles pour ensuite progresser», estime Laurent Molinier, légende du skate marseillais. L’ex-moniteur n’est jamais avare en conseils, notamment lors des sessions improvisées sur la mini-rampe de son shop ou dans le skatepark adjacent de La Friche.
Les bleus et les bosses faisant aussi partie du jeu, il est également très important d’apprendre à chuter et bien s’équiper. «Quand on débute, il vaut mieux tout avoir : le casque, les genouillères, les coudières et les protège-poignets», conseille Laurent Molinier. Même si cela ne vous protégera pas d’une entorse à la cheville -la blessure la plus fréquente en skate-, vous limiterez les risques de blessure. «En Street, cela peut se révéler contraignant, empêchant parfois certains mouvements. Mais le casque reste vraiment incontournable dès que l’on pratique sur du béton, que ce soit en bowl ou en rampe. Et s’il y a de la verticale, il ne faut pas hésiter à mettre des grosses protections», insiste le local de La Friche.
Faire confiance à un moniteur
Enfin, pour être rassuré lors des premières sessions et ne pas prendre de risque insensé, il ne faut pas hésiter à s’offrir les services d’un spécialiste de la planche à roulettes. C’est l’option qu’avait choisi de retenir Robin Bolian, qui à 16 ans est aujourd’hui l’un des grands espoirs du skate français. «J’ai commencé vers l’âge de 9 ans en prenant des cours au skatepark de Lyon. J’y suis allé pendant mes trois premières années, car les débuts ne sont pas faciles. Il faut s’entraîner et s’entraîner encore, mais quand tu rentres enfin ta première figure, le plaisir est infini. Le plus important est donc de ne jamais baisser les bras et toujours se faire plaisir en skatant.»
Lauren Horky
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