Une importante activité économique est attendue dans le port d’Ashdod suite à la construction du nouveau port d’un coût de 3.6 milliards NIS, et suite à la décision de mettre à niveau le port actuel en y consacrant des milliards de shekels.
Le syndicat des travailleurs a demandé à comparer les infrastructures portuaires gouvernementales à celles des quais privés qui les concurrencent, et suite aux pressions, le gouvernement a promis des financements. Le quai 23 du port d’Ashdod aura une profondeur de 17 mètres.
Lors des pourparlers se tenant actuellement entre le gouvernement et les syndicats des travailleurs des ports gouvernementaux et l’administration de ces derniers, concernant l’ouverture à la concurrence dans les ports, l’équipe gouvernementale chargée des négociations à récemment accepté, en principe, que les ports actuels soient mis à niveau afin qu’ils puissent pleinement concurrencer les nouveaux quais construits actuellement près d’eux, et qu’ils soient administrés à partir de la prochaine décennie par des franchisés.
Tandis que les quais privés ont été construits avec une profondeur relativement élevée, pour accueillir notamment les grands navires qui amarreront à l’avenir en Israël – La profondeur des ports d’Ashdod et de Haïfa limite la possibilité d’offrir des services d’ancrage similaires.
Le gouvernement craignait que l’excédent de quais profonds entraîne une cannibalisation et une concurrence excessive entre les ports. Mais les travailleurs, soutenus par l’administration et l’organisation des ports, se sont opposés à tout avantage discriminatoire accordé aux opérateurs privés.
Il a donc été convenu que le quai 23 du port d’Ashdod et le terminal des conteneurs oriental du port de Haïfa aient une profondeur de 17 mètres, afin que les grands navires puissent, le cas échéant, y amarrer. Le coût de cette opération s’élève à un demi-milliard de shekels pour chaque port, s’ajoutant au coût de l’équipement opérationnel requis pour ces quais (notamment les grues).
Une mise à niveau des infrastructures de transport autour des nouveaux quais est aussi planifiée, et sera financée par l’Etat à hauteur de 3.5 milliards de shekels.
La compagnie israélienne portuaire (IPC) recueillera apparemment les fonds nécessaires à la mise à niveau, par l’intermédiaire des marchés des capitaux.
Les négociations se poursuivent toujours entre le gouvernement et le syndicat des travailleurs concernant la deuxième question à l’ordre du jour – la demande d’un « filet de sécurité ».
Le filet de sécurité en question engagerait le gouvernement à garantir que les entreprises portuaires se conforment au salaire promis aux salariés – Même lors d’une situation de concurrence qui aurait des conséquences sur les revenus et les profits de ces entreprises.
Le ministre des transports, Israel Katz, a évoqué les négociations hier lors d’une conférence de la Chambre de marine marchande israélienne, en déclarant que « La mise à niveau et l’approfondissement des quais des ports d’Ashdod et de Haïfa sont nécessaires. L’engagement à ce que la concurrence soit loyale et que les quais actuels reçoivent tous les outils disponibles. »
Le port du sud d’Ashdod qui sera inauguré en 2018 selon les prévisions actuelles, est construit par la société chinoise China Harbour, et s’élève à un coût de 3.6 milliards de shekels. Il sera administré en franchise pendant 25 ans par la société hollandaise TIL (filiale du géant suisse MSC).
traduit et adapte par Ashdodcafe.com
