L’État islamique, le Front al-Nosra, les rebelles syriens et le gouvernement syrien lui-même sont tous acteurs dans les combats qui font rage en Syrie, à la frontière nord d’Israël, et qui placent la population civile syrienne au cœur des affrontements. Afin d’aider les civils blessés dans ces combats, Tsahal a ouvert un hôpital de campagne à la frontière syrienne dans lequel ils sont reçus et soignés.
Le côté syrien de la frontière israélo-syrienne est en proie à l’instabilité. Une multitude d’organisations, qu’il s’agisse de l’État Islamique, du Front al-Nosra affilié à al-Qaeda, ou encore à l’armée syrienne, se battent pour prendre le contrôle de la région.
“L’armée est continuellement en préparation dans le secteur… nous nous entraînons et nous préparons au sol. Nous nous préparons à combattre”, explique le sergent Chatooka, un soldat de la compagnie de reconnaissance de la Brigade Golani. L’unité garde la frontière et a déjà fait face à de nombreux événements, de la prise du point de passage Quneitra aux bombardements des forces rebelles par le régime syrien.
Le combat blesse fréquemment des civils qui vivent dans les villes et villages près de la frontière israélo-syrienne. C’est pourquoi, l’armée israélienne opère dans un hôpital de campagne dans les hauteurs du Golan afin de pouvoir soigner les civils syriens blessés par la guerre civile qui ravage le pays. “Nous aidons les civils qui sont blessés par les attaques de l’armée syrienne ou par les rebelles”, affirme le Major Simon Sisso, un commandant de compagnie dans Golani. “C’est ce qui nous différencie des autres : le fait que nous ne faisons aucune discrimination de genre, races, religions ou autre”. Aux yeux des soldats de Tsahal, un homme est un homme, et cela peu importe d’où il vient ou en qui il croit.
Tsahal est constamment prêt aux combats pouvant émaner de la Syrie. “À un moment donné, cela nous frappera”, ajoute le Major Sisso. “Ce sont nos ennemis et je dois être prêt au jour où il nous attaquerons”.
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