Chercherait-on une nouvelle démonstration de la lâcheté des puissances occidentales qu’il suffirait de consulter les médias pour la trouver ! Des trahisons censées amener la paix mais qui, généralement, coûte cher à des tiers.
L’exemple de la Tchécoslovaquie en 1938 est, évidemment, celui qui vient à l’esprit le plus facilement. Un pays trahi et démembré par ceux qui devaient, selon les accords signés, lui assurer une défense contre l’Allemagne nazie.
Une autre lâcheté a été, au sortir de la Shoah, de créer en 1946 la Transjordanie à l’est du Jourdain et sur quatre-vingt pour cent de la région Palestine sans, parallèlement, permettre la même année et par la même décision le renouveau de l’état du peuple juif sur le terrain restant.
Une vilenie quelque peu rattrapée le 29/11/1947 par une résolution internationale partageant ce territoire devant revenir en 1946, de fait, au deuxième peuple habitant cette contrée. Une faiblesse vis-à-vis du monde musulman que l’Etat d’Israël paie par les guerres qui lui sont encore imposées.
Des conflits ayant mené les puissances à la conclusion que seule une « solution à deux états » mènerait à la paix. Une solution qui, par le détail, adopte les exigences du monde musulman rêvant depuis 1948, par des moyens guerriers ou par pression politique et diplomatique, à l’éradication du seul état juif de la planète.
Une ‘’Palestine’’ nettoyée de la présence des ‘’colons’’ juifs, aux ‘’frontières de 1967’’ qui ne sont que les lignes d’armistice de 1949, Jérusalem-est -comprenant le premier lieu saint du Judaïsme- comme capitale et un Israël état de tous ses citoyens se devant, de surcroît, participer à une ‘’juste solution’’ en ce qui concerne les ‘’réfugiés’’ et leurs très nombreuses descendances.
Un dénouement qui, faute de taper du poing sur la table, révèle la bassesse des puissances de ce monde menées par la peur mais aussi par l’intérêt de soi. Le pétrole, les pétrodollars et le calme dans les banlieues des villes sont des arguments de poids préférables à la pérennité du seul refuge du peuple juif et à une paix véritable dans la région.
De nos jours, c’est le Président des USA Barak Obama, qui personnifie le mieux la lâcheté des grandes puissances. Dès son accession à la Maison Blanche, il a tendu la main à l’Iran dans l’objectif unique de trouver un accord historique devant garantir la nature exclusivement civile et pacifique du programme nucléaire perse.
C’est ce qui était dit et compris par ses alliés, notamment l’Etat d’Israël premier concerné. D’où l’inaction de celui-ci à l’encontre des sites nucléaires iraniens.
Après les menaces militaires et les sanctions économiques s’avérant inefficaces face à l’intransigeance des Ayatollahs, les pays du 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) s’apprêteraient à signer un accord laissant aux mains de l’Iran des milliers de centrifugeuses nécessaires pour la fabrication de l’arme atomique.
Cet accord qui, selon les promesses us, devait lever les craintes de l’Etat d’Israël mais aussi celles des nombreux pays sunnites de la région se révélera n’être, de fait, qu’une admission formelle de l’Iran au sein du club très fermé des pays possédant l’arme atomique.
Un pas qui sera franchi probablement dès que les missiles intercontinentaux perses permettront d’atteindre les USA afin de les dissuader, le moment venu, de toutes représailles.
Les négociations entre les tarés d’Allah et les pays du 5+1 ont finalement révélé une nouvelle lâcheté occidentale. Un monde préférant fermer les yeux sur une intention clairement affichée plutôt qu’entreprendre une action armée limitée.
Plus d’une dizaine d’années de sanctions et de résolutions sous le chapitre VII ouvrant la voie à une intervention militaire n’ont pas fait renoncer la théocratie islamique.
Suite à ce constat inacceptable, le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a accepté l’invitation du congrès américain pour y dire toute l’amertume du peuple israélien et probablement son refus total de cet accord à la mode Chamberlain. Face à cette nouvelle réalité, il paraît évident qu’une menace d’intervention militaire israélienne se devinera.
On comprend mieux ainsi l’espoir de Barak Obama de le voir remplacé aux élections du dix-sept mars prochain. Autre indice évident de l’occident concernant son refus d’analyser l’anxiété qui le saisit dès qu’il s’agit de défendre ses valeurs.
Publié par Victor Perez