Avant tout permettez moi de vous souhaitez chavoua tov.
Je me permets de diffuser une nouvelle et un engagement( bli neder)
Depuis quelques jours les nouvelles sont attristantes pourtant on continue de croire et d’espérer un monde meilleur, une vie plus heureuse…
Les personnes que nous rencontrons au cours de notre existence ne sont pas le fruit du hasard
A ce propos, personnellement j’ai rencontre une dame simple en apparence qui incarnait la tsniout a proprement parler, une femme extraordinaire qui m a enseigné de nombreuses choses au delà des livres qu elle a écrit, il s’agit de LA RABBANIT RIVKA AMAR zal qui nous a quitte il y a quelques jours.
Pour celles qui ne la connaissaient pas, c’était l’une des rares rabbanit qui nous a légué des enseignements traduits en français sur tous les principes de la taharat amichpaha…le bonheur au sein du peuple d’Israël..
Ces livres ont eut l’approbation des plus grandes autorités d’Israël …Cette grande dame a élevé 8 enfants tous talmid hachamim ,rache yechivot, elle a toujours, jusqu’à la veille de sa mort enseigné aux femmes, aux madrihot calot, au Am Israel les principes fondamentaux de la torah..dans le couple .
Aujourd hui plus que jamais je voudrais lui rendre hommage, la remercier en notre nom de m avoir enseigné, poussé a enseigner moi mêmes les lois complexes de la tahara, d’être celle qui par sa générosité, sa grandeur, sa simplicité a poursuivit l enseignement de nos sages
Hormat nachim banta beta
חכמת נשים בנתה ביתה
L intelligence (l intuition)des femmes a construit leur foyer…
Et pour la remercier je me propose d enseigner des séries de cours de taharat amichpaha en français le plus largement possible ,dans tout Israël …
Merci ..que son souvenir soit une Bénédiction et que par le zhrout des femmes vertueuses le Am Israel soit enfin délivré…
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Par Claire Dana-Picard : C’est une grande perte pour la communauté orthodoxe d’Ashdod et pour la population francophone de la ville. La Rabbanit Rivka Amar, épouse du Rav Avraham Amar, est décédée. Elle faisait partie des personnalités religieuses de la cité.
La Rabbanit Amar a écrit plusieurs livres sur la pureté familiale (Taharat Hamishpah’a) et sur la paix dans les foyers (Shelom Bayit), deux sujets qui lui tenaient particulièrement à cœur.
Née en Algérie en 1934, elle a connu les horreurs de la Seconde Guerre mondiale et a perdu une partie de sa famille dans la tourmente. Après la Shoah, elle s’est mariée avec le Rav Avraham Amar, rabbin d’une communauté de Juifs d’Algérie, et a travaillé à ses côtés pour renforcer l’attachement des fidèles à la Tora et aux Mitsvot.
En 1960, le couple Amar et ses enfants sont montés en Israël et se sont établis à Ashdod. Le Rav Amar et son épouse font partie des fondateurs de la communauté orthodoxe séfarade de la ville. Rivka Amar a exercé une grande influence sur un certain nombre de femmes qui sont revenues, grâce à elle, à la pratique religieuse.
En 1965, la famille Amar a quitté Israël et s’est établie pour quelques années à Nice, dans le sud de la France, où le Rav Amar a enseigné aux jeunes.
Cinq ans plus tard, les Amar étaient de retour en Israël. La Rabbanit a alors créé avec son mari un Bet Midrash destiné à former des rabbins pour les communautés de la ville. Ils ont ensuite ouvert la communauté Riva’ch (Rav Itshak Bar Chechet) et Rachbatz (Rav Shimon Bar Tsemah) de Netanya pour les Olim de France et d’Algérie.
La Rabbanit a eu le bonheur de voir ses enfants suivre le chemin tracé par leurs parents. Plusieurs de ses fils occupent des fonctions importantes dans le monde orthodoxe, yeshivot, collelim, ou autres institutions de Tora.
Ses obsèques ont eu lieu le mercredi 14 janvier 2015 à 14 heures au cimetière d’Ashdod. Yehi Zih’ra Barouh’.
Claire Dana-Picard