La kamikaze gazaouie était sur le point d’activer sa ceinture d’explosifs. Mais sous le cri du Chéma Israël poussé par le soldat israélien, son âme juive refit surface…
e suis plutôt du genre sceptique en tout ce qui concerne les histoires de miracles et autres récits fantastiques et ce, d’autant plus lorsque ceux-ci circulent aux lendemains d’une guerre. Voilà pourquoi en temps normal, je n’aurais pas accordé beaucoup de crédibilité au récit suivant. Mais lorsqu’en surfant sur Breitbart News, un sérieux site d’information, j’ai lu un témoignage concordant de la part d’une source militaire israélienne (qui a choisi de garder l’anonymat), j’en ai conclu que cette histoire avait de fortes chances d’être vraie. Et je me permets donc de la partager avec vous :
Après l’attentat suicide qui coûta la vie au lieutenant Hadar Goldin, une deuxième équipe de ravisseurs terroristes du Hamas s’emparèrent du corps du soldat mort et s’échappèrent par le tunnel emprunté plus tôt par leurs complices, tunnel qui débouchait sur une mosquée. Ils rejoignirent ensuite une ambulance de l’UNWRA avant d’entrer en contact avec des hauts fonctionnaires du Hamas cachés dans une université islamique pour convenir d’une cachette.
Mais les services secrets israéliens interceptèrent leur conversation téléphonique et c’est ainsi qu’ils furent renseignés quant à l’emplacement de ce repaire. En quelques minutes, l’armée israélienne attaqua à la fois la cachette des kidnappeurs et l’université islamique en question.
Au beau milieu de cette attaque, une deuxième faction de l’armée israélienne (qui était entrée dans une mosquée à la recherche d’armes, d’explosifs et de roquettes) fut surprise par une femme kamikaze sur le point d’activer la ceinture d’explosifs qu’elle portait à la taille. Croyant sa fin proche, l’un des soldats cria instinctivement les premiers mots du Chéma Israël, la plus sainte des prières juives. Soudain, contre toutes attentes, la terroriste tressaillit et fut prise de tremblements. Profitant de son hésitation, les soldats parvinrent à la neutraliser et à désactiver sa ceinture d’explosifs…
Après lui avoir passé les menottes, ils confièrent la prisonnière à une unité de contre-espionnage. Au cours de l’interrogatoire qui suivit, la femme kamikaze révéla que sa mère était en réalité une juive qui avait épousé un Palestinien en Israël, puis trainée de force à Gaza après son mariage. Elle y avait mené une vie remplie d’abus et d’humiliation, et était pratiquement tenue captive par son mari. Le cri du Chéma poussé par le soldat israélien l’avait ébranlée jusqu’aux tréfonds de son âme, réveillant en elle les souvenirs d’une prière récitée par sa mère.
En outre, la kamikaze en question avait deux enfants en bas âge qui furent secourus par une force blindée suite à son témoignage.
Cette histoire n’est pas sans rappeler celle du rav Eliézer Silver, qui, aux lendemains de la Shoah, fut envoyé en Europe pour retrouver ces enfants juifs que leurs parents avaient cachés dans des orphelinats et monastères chrétiens. Elevés comme des véritables chrétiens, ces jeunes ignoraient tout de leurs véritables origines. Quant aux responsables des institutions, ils niaient vigoureusement détenir des enfants juifs. Que fit le rav Silver pour retrouver ces enfants cachés ? Déguisé en haut responsable de l’armée américaine, il rendait visite aux orphelins à l’heure du coucher et déclamait à voix haute : « Chéma Israël – Écoute Israël, l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est Un ! »
À ces mots, de nombreux enfants éclataient en larmes et appelaient leur maman dans les différentes langues qu’ils parlaient jadis. Le Chéma que leurs mères avaient récité chaque nuit à leur chevet en les bordant était si ancré dans leurs esprits qu’il avait eu raison de ces longues années d’éducation chrétienne. Et c’est ainsi que le rav Silver put identifier les enfants juifs.
Pour mon maître, le rav Noah Weinberg de mémoire bénie, cette histoire était une preuve que l’âme juive ne s’éteint jamais. Il nous faut simplement trouver les mots justes pour la réveiller.
Ainsi, ce même Chéma qui rappela les jeunes rescapés de la Shoah à leur identité juive fut celui qui réveilla l’étincelle juive d’une âme pourtant enfouie sous des années d’endoctrinement, de haine et d’abus. Et c’est ce même Chéma qui sauva la vie de plusieurs soldats israéliens, ainsi que celle de trois autres âmes juives, des entrailles de Gaza.
Si cette histoire est bel et bien vraie, cela signifie donc qu’à travers sa mort tragique, le lieutenant Goldin a permis à trois âmes juives perdues de retourner au bercail.
Remerciements au rabbin Stephen Baars