Israël est un pays qui invite au dépassement de soi. Ici, vous n’aurez pas le choix, l’entropie est trop forte, ou vous franchissez les obstacles, ou vous allez droit dans le mur.

D’ailleurs ne dit-on pas faire son alyah? Monter, s’élever… Alors quitte à monter pourquoi ne pas justement la monter, votre affaire à laquelle vous rêvez depuis tant d’années? Pourquoi ne pas profiter de ce renouveau qu’est l’alyah pour en plus vous réaliser professionnellement?

Ça semble tentant, pourtant nous avons tous entendus ces conseils « avisés » qui disent que l’alyah et l’entrepreneuriat ne font pas bon ménage… Qu’il faut d’abord maîtriser la langue, la culture, les lois, qu’il faut avoir un réseau… que ce n’est pas sage.

Ce conseil, je l’ai entendu mille fois comme vous, mais c’est lui que je n’ai pas trouvé sage. C’est la voix de la prudence, presque timorée qui dit « dans quoi tu t’embarques? Ne sais-tu pas qu’il y à des loups dans cette terre désolée? ».

Mais il y a des loups partout et de toute manière personne n’a dit que l’entrepreneuriat était facile. En Israël, en France, dans la Silicon Valley, des entrepreneurs se lancent et faillissent… tous les jours. Cela n’a rien a voir avec l’alyah, c’est le fait d’entreprendre.

De toute façon, je ne suis même pas certain que ce conseil « avisé » repose sur une base solide. Que le lishkat hastatistica (équivalent de l’INSEE) ou que le MATI (organisme d’aide à la création d’entreprise) produise des statistiques qui montrent que les entreprises fondées par des Olim font sensiblement plus défaut que leur homologues israéliennes…

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Je pense au contraire que l’alyah en tant que démarche est un formidable catalyseur de réussite. Les Olim par définition sont des entrepreneurs, ils prennent des risques en choisissant de prendre leur destin en main. Et pour illustrer encore d’avantage mon propos, combien sont-ils ces immigrés aux USA qui n’ont réussi à s’y établir que parce qu’ils y montaient un business? Quelle est la proportion de ces immigrés dans ces réussites « américaines »… beaucoup plus que vous ne le pensez!

Cela les américains l’ont compris. D’ailleurs, en Californie ils militent pour faciliter l’obtention des visa à ces entrepreneurs, les fameux « start up visa ». C’est donc que l’immigration et l’entrepreneuriat ne sont pas contradictoires. Et il en est de même et même mille fois plus quand on parle d’Alyah, car aucun pays n’aide comme Israël ses immigrants.

Longtemps, j’ai cru être le seul à penser ainsi… jusqu’à ce qu’un beau jour j’entende parler du Hive. A l’époque, je n’avais pas encore fait mon alyah, c’était un rêve que je nourrissais depuis des années, mais en piètre cuisinier, ce rêve, jamais je ne le concrétisais et je restais sur ma faim.

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Mais quand j’ai entendu parler du Hive, soudain, mon horizon s’est ouvert. Pour la première fois, quelqu’un pensait comme moi. C’était même beaucoup plus que quelqu’un. Ce quelqu’un était QUELQU’UN de très sérieux. Pas encore un rêveur, non, un organisme de premier plan : GVAHIM. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, GVAHIM, c’est une association fondée en 2006 avec le support de la « Rashi Foundation » et qui vise à accompagner les Olim « à fort potentiel » pour faciliter leur intégration au marché du travail israélien. Pour connaître pas mal de monde à être passé dans leurs programmes, je sais de source sûr qu’ils savent s’y prendre et qu’ils conduisent leurs « affaires » de manière très professionnelle.

Mais en premier lieu, ce qu’ils ont offert, c’est une crédibilité à tous les Olim porteurs de projet. Parce que des Olim avec des rêves, il y en a. Des Olim avec des projets sérieux et les compétences pour les réaliser, il y en a aussi… C’est d’autant plus vrai qu’aujourd’hui, le marché est mondialisé. Vous pouvez très facilement viser le marché européen, américain, asiatique… en travaillant depuis Israël. A ce regard, les Olim sont même souvent avantagés par rapport aux israéliens, car ils maîtrisent la langue, la culture et ont une connaissance intime des marchés qu’ils seront amenés à viser.

Pourtant, avant The Hive, ces Olim étaient rarement pris au sérieux. Comment réussir, qu’on on a difficilement accès à un comptable, à un avocat, quand les banquiers ne vous suivent pas et que vous ne pouvez pas facilement rencontrer un fond d’investissement… Comment réussir si vous ne pouvez pas trouver de mentor quand vous n’avez pas de réseau? Je ne dis pas que c’était impossible auparavant, mais toutes ces portes sont des portes difficiles à ouvrir, alors combien plus quand on est un Olé?

C’est donc en ouvrant toutes ces portes que le Hive offre une opportunité sans précédant à ceux qui auront été sélectionnés. Ainsi, il permet aux Olim de présenter leur projet en anglais, à un comité de professionnels du secteur et ce en mettant complètement de côté l’aspect Olé. Ils ne sont plus jugés que sur des critères de pertinence du projet et de personnalité. Après, le Hive fonctionne comme un accélérateur de start up normal, pendant environ 6 mois, il met à disposition des locaux pour travailler, offre du mentorat et donne accès à un réseau. Mais vous l’aurez compris, cela n’est rien en comparaison de la crédibilité que ce programme apporte aux entrepreneurs. En effet, pour l’intégrer, ils auront du convaincre un jury comptant parmi les pointures du secteur.

C’est ainsi rien de moins de Rina Pridor, l’inventrice du concept d’incubateur que vous aurez en face de vous si vous êtes retenu pour le dernier round de sélection, mais également des entrepreneurs aguerris et des investisseurs dont notamment Greylock (Facebook, Linkedin, AirBnB…). Bref, autant vous dire que vous êtes au niveau des plus grands accélérateurs de start up. Je ne crois honnêtement pas que vous seriez mieux lotis en restant en France.

Alors, si vous avez un projet sérieux à défendre, que vous avez fait l’alyah ou que vous y songiez, je ne peux que vous recommander chaudement de postuler aux prochaines sessions. Ce que vous apprendrez en participant ne serait-ce qu’à la sélection, vous fera énormément progresser et si vous êtes retenu, sachez que vous ressortirez avec une expérience inoubliable et que vous aurez eu l’opportunité de développer un réseau digne des meilleurs MBA de la planète. Il n’y a pas beaucoup d’autres endroits au monde où vous pourriez bénéficier d’un tel support, alors ne soyez pas timoré, lancez-vous, travaillez votre présentation, vous êtes peut-être au début d’une extraordinaire réussite.

En un mot, vous pouvez réussir votre ALYAH !!!

http://www.alyah.fr

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