Le Hamas a décidé d’introduire cette année ses propres manuels scolaires au sein des écoles de Gaza. C’est la première fois depuis sa prise de contrôle de la région en 2007 que cette organisation terroriste s’écarte du cursus approuvé jusque là par l’Autorité palestinienne. Les enfants, qui se trouvent à un âge d’apprentissage déterminant pour leur avenir, seront une fois de plus victimes de cette influence néfaste présente dans leur éducation. L’objectif du Hamas est encore et toujours d’insuffler à la prochaine génération son idéologie extrémiste de haine et de “libération de toute la Palestine.”
Cette année, depuis la rentrée, ce sont 55 000 enfants de quatrième, troisième et seconde qui ont commencé à étudier à l’aide de nouveaux manuels imposés par le Hamas dans les écoles de la bande de Gaza.
Contrairement à des discours de propagande qu’il est possible de ne pas écouter, les manuels scolaires constituent un outil extrêmement fort désormais aux mains du Hamas pour poursuivre le lavage de cerveaux mis en place auprès des jeunes gazaouis pour les monter contre “l’ennemi sioniste”. Dans ces manuels, les enfants palestiniens apprennent que le sionisme est un mouvement raciste dont l’objectif est de chasser les Musulmans de toute la région se situant entre le Nil en Afrique et l’Euphrate en Irak, en passant par la Syrie et la Turquie.
En tournant les pages du manuel, on se rend vite compte qu’il constitue un danger. En effet, à l’âge où les enfants se forgent un avis sur chaque chose au sein de l’école qui doit être une institution politiquement neutre, le Hamas leur enseigne que l’État d’Israël n’existe tout simplement pas. Pour les enfants de Gaza, la “grande Palestine” est définie comme étant un état pour les Musulmans s’étendant du Jourdain à la mer Méditerranée. Au coeur des manuels se trouve une liste des villes palestiniennes parmi lesquelles Haifa, Acre ou encore Beer Sheva citée comme étant la capitale de la Palestine. Cette manipulation est due au fait que ce manuel, concocté par le Hamas, se réfère aux frontières de 1948. On peut y lire que “les Juifs et le mouvement sioniste ne sont pas liés à Israël car les fils d’Israël sont une nation qui a été anéantie.” Pour l’organisation terroriste, tous les moyens sont bons pour transformer l’Histoire et effacer l’existence d’Israël.
Quelques mois après le début des cours, il est simple de voir que les enfants de Gaza ont intégré les mensonges inculquées par le Hamas. Dans une classe de 40 garçons, l’un d’eux s’écrit : “le mur Al Buraq est une propriété islamique”, utilisant le nom musulman pour le mur des Lamentations à Jérusalem, l’un des lieux les plus saints du judaïsme. Satisfait, l’enseignant demande ensuite si les élèves seraient prêts à boycotter les produits israéliens, tout comme les entreprises juives l’avaient été en 1929 en Europe. Un “Oui !” retentit alors dans toute la classe.
Il existe d’autres preuves montrant l’efficacité du “bourrage de crâne” mené par le Hamas dans la bande de Gaza. Mohamed Ajour, élève palestinien de 15 ans, explique que les manuels présentent la “Palestine comme je veux l’apprendre. Je ne crois pas que la Palestine soit uniquement composée de Gaza et de la Cisjordanie.” Il apparaît alors que ce sont toutes les connaissances de base qui sont manipulées et orientées sous la pression de l’organisation terroriste pour renforcer l’idée auprès de la nouvelle génération qu’elle “libérera la Palestine”.
Les efforts menés par le Hamas pour insuffler son idéologie islamiste extrémiste chez les jeunes de Gaza ne se manifestent pas seulement en feuilletant les manuels scolaires. En avril, l’organisation terroriste a adopté une loi imposant une séparation fille/garçon stricte dans les écoles à partir de 9 ans et a décrété criminel tout contact entre les institutions d’enseignement de Gaza et Israël. Les terroristes du Hamas n’hésitent pas une seconde à s’accaparer toujours plus de pouvoir dans la bande de Gaza même s’il faut pour cela multiplier les patrouilles pour vérifier les tenues vestimentaires dans les campus universitaires ou empêcher les jeunes hommes et jeunes femmes célibataires de se rapprocher en public.