C’est un commandement positif de consommer du pain dans la souccah, le premier soir, et en diaspora les deux premiers soirs.
Chaque fois que l’on mangera une quantité de 52 g de pain dans la souccah, on récitera la bénédiction : Léshev Ba-Soukah.
« Bénis sois tu, Hachem roi de l’Univers qui nous a sanctifiés par ses commandements et nous a donné l’ordre de nous asseoir dans la Souccah ».
Voici comment nous procéderons :
a) Après avoir fait Nétilat Yadayim,
b) on récitera Léshev Ba-Soukah,
c) puis on s’assoira
d) et l’on récitera la bénédiction du Motsi.
e) Si l’on a oublié de réciter la bénédiction Léshev Ba-Soukah, on la récitera durant le repas, mais pas à la fin du repas.
On ne récitera pas les supplications depuis le lendemain de Yom Kippour jusqu’au 2 ’Héchvan pour cette année, dimanche 6 octobre 2013.
a) Lorsqu’on mangera une quantité d’environ 54g de pain dans la Souccah, on récitera – avant de manger- la Bérah’a de « Léshev Ba-Souccah ». il sera donc interdit de consommer en dehors de la Souccah un repas accompagné de pain, (environ 54g de pain).
b) De même, celui qui mange 54g de gâteau, est tenu de manger dans la Souccah, mais ne doit pas réciter la Bérakha de « Léshev Ba-Soukah » sauf si l’on en consomme une quantité de 162g, dans ce cas, on récitera la Bérah’a de « Léshev Ba-Soukah ».
c) Si l’on consomme 216g de pâtisserie il faudra, dans ces conditions – réciter également la Bérah’a de « Ha-Motsi Leh’em Min Haaretz » sur la pâtisserie et procéder au préalable à Nétilat Yadaïm (ablution des mains), exactement comme si nous consommions véritablement du pain.
La loi étant que » la Souccah est comme notre propre maison « , il est des cas où nous serons dispensés d’habiter dans la Souccah.
Par exemple :
a) si la lumière s’est éteinte dans la Souccah, ou si il y a un vent violent, ou s’il fait très très froid ou très très chaud, dans toutes ces situations qui rendent le repas pénible, nous sommes exemptés de manger dans la Souccah, parce que l’habitation dans la Souccah doit ressembler à l’habitation dans sa maison
b) De même une personne incommodée par le froid ne doit pas dormir dans la Souccah. On appliquera des mesures analogues aux autres inconforts tels que des insectes, une mauvaise odeur, bien qu’à priori il ne faille pas construire une Souccah dans un endroit où cela est susceptible d’arriver.
c) Si une pluie abondante tombe au point que le repas soit immangeable, on pourra continuer le repas à la maison, même le premier soir.
C’est une Mitsva de prendre les quatre espèces mentionnées dans la Torah de les lier et de les agiter durant l’office. Ces quatre espèces sont :
a) l’Étrog ou cédrat,
b) la branche de palmier,
c) le myrte (3 branches),
d) la Arava, le saule de rivière (2 branches),
Durant les huit jours de fêtes, on récitera le Hallel complet, et chaque fidèle agitera le Loulav à cette occasion.
Le premier jour de Souccot, chacun devra posséder son propre loulav.
A défaut, celui qui possède un Loulav, le « donnera » à celui qui n’en a pas, même si après, le premier propriétaire récupère son bien.
On ne prendra pas le Loulav le Chabbat.
Comment agitera-t-on le Loulav ?
On prendra les trois branchages dans la main droite et l’on récitera la bénédiction al Nétilat Loulav, (suivi de Chééhiyanou pour le premier jour), puis on prendra l’Étrog dans la main gauche, et rapprochera les quatre espèces ensemble, après la bénédiction, on agitera le Loulav 3 fois dans toutes les directions, à savoir : Sud, Nord, Est, en haut, en bas et Ouest.
Rav Atlan