Les plans du train à grande vitesse de la capitale nous ont appris que la station «Hauma» servira également d’abri nucléaire !
Le ministère des Transports et Israel Railways ont publié jeudi, qu’un appel d’offres a été émis pour la construction d’une nouvelle gare pour trains à grande vitesse à côté de la gare routière centrale de Jérusalem. La station fait l’objet d’un projet de 7 milliards (1,9 milliards de dollars) pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse qui va transporter des passagers entre Jérusalem et Tel-Aviv en seulement 28 minutes.
La Station « Hauma » profonde de 80 mètres sera aussi un abri atomique pouvant accueillir jusqu’à 2.000 personnes en cas d’urgence, a rapporté le Yedioth Ahronoth.
La station sera équipée de quatre plates-formes longues de 300 mètres, avec des navettes de 35 places pour desservir les passagers via des escaliers mécaniques et des ascenseurs. Elle va devenir la plus grande plaque tournante du transport dans le pays. Le terminal comprendra des arrêts de bus, de la gare, deux arrêts de tramway, stations de taxis, et plus de 1000 places de stationnement.
Le train à grande vitesse passera par Modiin, Latroun, et l’aéroport Ben Gourion, avec une fréquence de 4 trains par heure aux heures de pointe. Si le besoin s’en fait sentir, le système peut en gérer davantage et dans les deux sens.
Ces trains rouleront à une vitesse de 160 kilomètres par heure sur la ligne. Selon le ministère des Transports, le projet comprend un certain nombre d’impressionnantes prouesses architecturales. Les 680 ingénieurs qui travaillent sur la ligne créent les plus longs et les plus grands viaducs d’Israël, ainsi qu’un double tunnel de plus de 11 kilomètres de long.
Malgré l’innovation de ce projet, il n’a pas été sans controverses. Les groupes environnementaux ont tenté de forcer les ingénieurs de construire un tunnel sous la rivière Yitlah au lieu de passer au-dessus par un pont.
La ligne traverse aussi la Ligne verte deux fois, près de Latroun et une fois près de Mevasseret Zion, incitant les critiques des groupes de gauche et des pro-palestiniens israéliens à l’étranger. Une société allemande partie prenante dans le projet c’est retirée face à la pression de militants pro-palestiniens.
Les dépassements de coûts ont retardé le projet. L’estimation initiale de 3,8 milliards de NIS a été augmenté de plusieurs milliards de shekels, nécessitant des investissements supplémentaires du gouvernement en ligne.
Le système devrait être opérationnel d’ici la fin de 2017.
Source : http://www.timesofisrael.com