Il ne s’agissait pas de ces descriptions, de cette « lumière dorée » chère à Pierre Loti, à Chateaubriand ou à d’autres romanciers français.
Ces jours derniers, les pierres de la vieille ville ont été mises en lumière de multiples façons.
En attendant que le jour décline sur la cité de David et de Salomon, avant de se lancer sur les pistes lumineuses (trois déambulations étaient proposées : White Route, Green Route et Blue Route), nous avons pu faire plusieurs fois le tour de la planète en admirant l’exposition … faite de multiples mappemondes réenchantées par des artistes où les vertus écologiques étaient en bonne place.)
Nous avons suivi la Route blanche au sein du quartier juif. Voir les murailles percées des meurtrières en jaune ou rouge, la fantasmagorie de lettres projetées sur les murs, des scènes animées vous faisaient frissonner d’émotion. On en a eu plein les mirettes ! Pour aboutir en plongée sur le Kotel dans une fusion lumineuse et musicale.
Sur le chemin du retour, dans la fraîcheur du soir le flot des visiteurs ne cessait de grossir.
Jérusalem, dans une lumière nouvelle, mérite bien de voir des « pèlerins » d’un nouveau genre déambuler dans ses rues.
Norbert Bel Ange pour Ashdod Café.
