Georges est parti « sans faire d’histoire », au petit matin. Au bord de sa « Méditerranée » (Né à Alexandrie et décédé à Nice).
Sa « solitude » devient la nôtre.
Ce « Milord » de la poésie, de l’alexandrin est parti « sans faire d’histoire ».
Georges avait plein de copains dont un certain Georges Brassens.
Ce fou de jazz, de Sydney Bechet à Dizzie Gillepsie, de Daniel Humair à Martial Solal est parti sur son gros cube, cheveux au vent, à petite vitesse cette fois.
Dans les rues de l’île Saint Louis, ses mélodies vont vagabonder sur le pavé, orphelines de leur auteur.
Mélodiste hors pair, il s’est frotté à la musique brésilienne avec un bonheur sensuel.
Fils de la Méditerranée, fils de toutes « les mères juives » de par le monde, Georges Moustaki est parti « sans faire d’histoire ».
Georges Moustaki – Les mères juives Français-Yiddish-Hébreu
Puissiez-nous fleurir sa mémoire d’une « rose blanche » (nom du cabaret bruxellois où il a débuté).
Le métèque est parti. Le juif errant est arrivé. Salut l’Artiste !
Suggestion : Le maire d’Ashdod et son conseil municipal seraient bien inspirés en donnant le nom de Georges Moustaki à une rue de la ville.
Norbert Bel Ange Pour Ashdod café
Ashdod, le 24 mai 2103