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EDITO de l’édition n°170
Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations-Unies adopte une résolution demandant la création d’un État juif en « Palestine » et invité les habitants de la « Palestine » à prendre les mesures nécessaires pour l’exécution de cette résolution. Cette reconnaissance, par les Nations-Unies, du droit du peuple juif à créer son État est irrévocable. C’est là le droit naturel du peuple juif d’être, comme toutes les autres nations, maître de son destin sur le sol de son propre État souverain.Ben Gourion avait déclaré en 1937: « J’ai toujours fait la différence entre Eretz Israël et un État en Eretz Israël » mais paradoxalement, avec l’indépendance de l’état d’Israël et la souveraineté des Juifs sur une grande partie de la Terre d’Israël, les Juifs perdent l’accès au cœur de celle-ci, à la Judée, à la vieille ville de Jérusalem où ils s’étaient maintenus pendant toutes les périodes de domination arabe ou ottomane, et au Mur occidental. Le 13 décembre 1949, Ben Gourion proclame Jérusalem capitale d’Israël, ce que n’accepte pas la communauté internationale, qui reste fidèle au plan de partage de 1947, qui donnait un statut international à Jérusalem. Et puis, la Guerre des Six Jours en 1967, redonne aux Juifs le contrôle de toute la Terre d’Israël sur la rive occidentale du Jourdain et nous avons de nouveau accès au quartier juif de la vieille ville et au Mur occidental.Aujourd’hui 46 ans après, ce droit ne nous semble pas véritablement acquis auprès des nations du monde.Que D.ieu nous aide et nous accompagne dans la poursuite de l’édification de notre Pays.
Yom Aatsmaout Sameah à tous !
Bonne lecture à tous
Charles Benguigui
