Tous les vendredis a lieu en Judée-Samarie une manifestation palestinienne qui se veut populaire et spontanée près de Bethléem. La réalité est toute autre. Soutenu et organisé par des militants européens, l’évènement est entièrement mis en scène à la manière d’une pièce de théâtre, et couvert par la presse internationale. Découvrez les dessous d’une arnaque médiatique.

Le but non-affiché est d’harceler autant que possible les soldats présents en espérant leur faire perdre leur calme et ainsi pouvoir prendre une photo compromettante qui sera reprise dans le monde entier. Tous les moyens sont bons, des insultes à la violence physique en passant par l’utilisation cynique d’enfants.  Les soldats sont mobilisés pour empêcher les manifestants de bloquer la route en contrebas du village. Sans leur intervention, les voitures israéliennes qui empruntent ce chemin sont caillassées ou la cible de jets cocktails Molotov.

Mise au point

Le Lieutenant Ynon, commandant dans la brigade Kfir rassemble ses soldats avant de partir et donne les consignes habituelles. Il rappelle que les manifestants resteront environ une heure pour insulter et provoquer les soldats. Le mot d’ordre est de ne pas perdre son sang-froid, de protéger sa vie et celle des camarades. Les soldats doivent garder leur arme dans le dos et tournée vers le bas : le but n’est en aucun cas de tirer.

La comédie se met en place

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Lorsque les soldats arrivent sur les lieux de la manifestation les photographes palestiniens et internationaux sont déjà là. Ce sont les “habitués”. Chaque semaine, ils arrivent à la même heure en espérant prendre LA photo illustrant la violence des soldats.

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Au fil des années la manifestation a perdu de son importance. Selon certaines sources, pour la maintenir en vie des organisations pro-palestiniennes basées à l’étranger paient ceux qui acceptent de venir provoquer les soldats israéliens une heure par semaine.

militante-mannif-palestiniennePetit à petit, d’autres acteurs de la scène prennent position : les militants européens de la cause palestinienne. Ils sont une petite dizaine de touristes, appareil photo et caméscope en main.

“Nous nous relayons chaque semaine pour qu’il y ait toujours une présence”, explique une femme venue de Suisse. “On paie environ 600€ pour venir ici, faire le tour des villes palestiniennes et participer à la manifestation.”

Lever de rideau, début du spectacle

Au loin un homme tient un cahier à la main. Il s’approche pour vérifier que tous les journalistes sont prêts et fait signe de la main aux manifestants d’avancer, en criant des slogans et en tapant sur des tambours. Parmi eux un jeune européen leur donne des consignes. Les soldats attendent en ligne, impassibles. Les commandants sont tous en première ligne. Ils sont habitués, blasés par la mascarade. Les manifestants se rapprochent le plus près possible. Certains n’hésitent pas se jeter contre des soldats qui les repoussent sans violence. La scène attire immédiatement une nuée de photographes professionnels et amateurs : il y a presque autant de   caméras que de manifestants. Les enfants, qui ne sont nullement effrayés par la scène et qui courent entre les soldats comme dans un air de jeu, tiennent des caméscopes sur lesquels est écrit le nom de l’ONG qui les équipent en espérant obtenir l’image de l’année.

Voyant que le résultat escompté ne se produit pas, un homme arborant une pancarte signée de l’association “France-Palestine Nord 54” se rue contre un soldat en lui hurlant dessus : “Vous êtes des nazis, honte à vous !”.

Les soldats de Tsahal se regardent entre eux, mi-lassés mi-amusés par le ridicule de la situation. Les journalistes n’ayant toujours pas d’images suffisamment excitantes, un Palestinien se lance dans une diatribe…En anglais…pour que tous les journalistes puissent comprendre.

Autour dans village, comme à l’extérieur d’un théâtre, la vie continue comme si de rien n’était. Pour preuve : la scène est interrompue par le passage d’un berger et de ses moutons. Les manifestants et les soldats se poussent pour laisser passer le cortège. Puis les cris des manifestants reprennent et les agitations des photographes.

L’heure de jeter des pierres sur les soldats

La manifestation se disperse exactement une heure après avoir commencé, mais elle n’est pas terminée pour autant.

“Allez, maintenant c’est l’heure des pierres”, soupire Ynon.

Et, effectivement, quelques secondes plus tard des énormes pierres volent au-dessus de la tête des soldats. L’un d’entre eux est frappé de plein fouet à la jambe. Ynon ordonne à ses soldats de mettre fin au cirque en utilisant des moyens non létaux.

http://tsahal.fr/

 

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