Le pape Benoît XVI vient de démissionner et de grands rabbins d’Israël ont déjà salué les relations que le Pontifex avait cultivé avec l’Etat d’Israël et le peuple juif. Pourtant, le Pape n’a pas été un ami du peuple juif et il a appuyé la source la plus importante au monde de l’antisémitisme : le palestinisme.
La preuve en est le voyage du pape en Israël en 2009, quand Benoît XVI est allé plus étroitement en contact avec les Israéliens.
Le pape adepte du ‘palestinisme’
Les autorités vaticanes ont évité d’appeler l ‘« Etat d’Israël » par son nom, mais ont préféré utiliser la dénomination vide « Terre Sainte ».
Et le pape a présenté les Arabes comme des « victimes » et les Israéliens comme les « oppresseurs ».
Il était clair dans le discours du pape à Bethléem et ses environs que l’attitude catholique envers le peuple juif n’a pas changé depuis la Seconde Guerre mondiale.
Benoît XVI a appelé les Arabes palestiniens « les gens qui ont tant souffert ».
Il a dit au président Mahmoud Abbas que « le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à une patrie palestinienne souveraine sur la terre de ses ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l’intérieur de frontières garanties internationalement » .
Après avoir exprimé un soutien clair pour l’Etat palestinien, le pape a ajouté que « les Palestiniens comme tout autre peuple, ont un droit naturel à se marier, fonder une famille, et à avoir accès à l’emploi, à l’éducation et aux soins de santé », laissant entendre que les Israéliens ne permettent pas aux pauvres Palestiniens de se marier et d’avoir accès au travail, à l’éducation et aux soins médicaux.
C’est plutôt le contraire qui est vrai.
Un appui à la « loi du retour » des palestiniens
Le pape Benoît XVI n’a pas condamné le terrorisme arabe, mais a lancé un appel aux jeunes : « Ayez le courage de résister à toute tentation de recourir à des actes de violence ou de terrorisme. »
Parler de « la tentation du terrorisme » fait allusion à la revendication du Vatican selon laquelle la politique israélienne est la racine du terrorisme palestinien, alors que la vérité est exactement le contraire.
Le message du Pape Benoît XVI au village de Al Aida, près de Bethléem, était destiné à symboliser la revendication arabe du « droit au retour », selon Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem.
Benoît XVI s’en est pris à la barrière de sécurité d’Israël en disant qu’« il est tragique de constater que même aujourd’hui des murs sont érigés » et plus tard a ajouté que « les murs peuvent être abattus », une incitation claire à la violence.
Le pape a fait d’Israël le responsable du « déclin alarmant de la population chrétienne du Moyen-Orient, y compris Israël, par l’émigration ».
Non seulement l’accusation du pape n’est pas corroborée par les faits, mais il ne tient pas compte du grand plan arabo-islamique : purger le Moyen-Orient de toute présence chrétienne.
Pourquoi le pape s’est-il rendu dans un camp de réfugiés si ce n’est pour certifier la propagande palestinienne ?
Une incitation à la violence
Dans son discours dans les territoires palestiniens, Benoît XVI a déclaré : « Que D.ieu apporte la paix du peuple palestinien !« .
Au camp d’Aïda : « Que Dieu apporte à son peuple avec la paix !« .
Sur la place Manger : « Vous, peuple choisi de Dieu à Bethléem« . Et pour le président palestinien Mahmoud Abbas :
« J’invoque sur tout le peuple palestinien les bénédictions et la protection de votre Père céleste ». Malheureusement, nous n’avons pas entendu les mêmes bénédictions pour le peuple d’Israël. Les paroles du Pape Benoît XVI contiennent un encouragement à la violence.
En faisant l’éloge du « droit au retour » des réfugiés, le pape demandait la disparition de l’Etat d’Israël.
Le pape a exprimé sa « solidarité avec tous les Palestiniens qui n’ont pas de maison et attendent de pouvoir retourner dans leur patrie ».
C’est la meilleure façon de soutenir les Palestiniens dans leur plan d’éradication de l’État juif.
Et comment trouver des paroles de paix quand le pape condamne le « mur » ?
Il a dit : « J’ai vu le mur qui empiète sur vos territoires, séparant des voisins et divisant des familles.
Bien que les murs peuvent être facilement construits, nous savons qu’ils ne durent pas éternellement ».
Le pape a-t-il oublié qu’avant cette barrière de sécurité, le terrorisme palestinien envahissait les villes israéliennes et que près de 2000 Juifs ont été massacrés ?
Pourquoi le pape qualifie-t-il le fait de ne pas commettre des actes terroristes comme « courageux », si ce n’est de supposer implicitement qu’il comprend une telle « tentation » ?
Le Pape a dit aux Palestiniens : « Ayez le courage de résister à toute tentation que vous pouvez ressentir à recourir à la violence ou au terrorisme ».
Pas un mot sur le Hamas et les 15.000 roquettes qu’Israël a reçu de Gaza après avoir détruit le Gush Katif en 2005.
En outre, il a a eu recours à une théologie anti-juive quand il a dit :
« J’ai vu avec angoisse la situation des réfugiés qui aiment la Sainte Famille et qui ont été obligés de quitter leurs maisons », qui rappelle l’Evangile de Matthieu (2,13) :
« Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte ; et restes-y jusqu’à ce que je te dise.
Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
Si les Israéliens sont comme Hérode, les Palestiniens seraient-ils la version moderne de Jésus ?
La dernière décision politique la plus importante du pape était celle de l’octroi d’une assistance à Mahmoud Abbas.
Le Vatican ne devrait pas avoir béni le public avec une signification politique évidente en acceptant du dirigeant palestinien le don d’une mosaïque de l’Eglise du Saint-Sépulcre à Jérusalem.
Quelques jours plus tard, les notes officielles du pape commençaient à parler de l’« État de Palestine ».
En ce jour de la révolution pour l’Eglise catholique, le peuple israélien juif n’a pas perdu un ami.
Il a perdu un concurrent.
Traduction d’un article de Giulio Meotti par Meteor Magazine