L’ancien directeur de la BNP Paribas Israël, Charles Reisman, poursuit la banque en justice et réclame 4 millions d’euros (19.8 millions de shekels) de dédommagement. Il accuse la banque française d’avoir fermé la branche israélienne « sous pression des pays arabes, faisant d’une branche active de la BNP un simple bureau de représentation (fin 2011). » A l’époque,JSSNews affirmait déjà qu’il s’agit très certainement d’une pression des pays arabes.
Dans la déclaration qu’il a fait auprès du tribunal du travail de Tel-Aviv, l’avocat de Reisman a affirmé que « la raison de la fermeture de la succursale a été la pression islamique sur les managers européens. Cette pression a pu s’appuyer sur des facteurs comme les grosses opérations réalisées par la Banque d’Iran. »
Pour avancer ses propos, l’avocat avait en main un article du très sérieux Wall Street Journal, daté de septembre 2011, qui montrait les connections entre les banques iraniennes, et européennes (dont la BNP Paribas).
Selon Reisman, « toute cette pression, ajoutée aux problèmes de liquidités et à la recherche de levée de capitaux dans les pays arabes ont menés à la fermeture de notre branche. D’ailleurs, la fermeture de la succursale israélienne a été acclamée par la Ligue Arabe qui a revendiqué la victoire en affirmant qu’il s’agit d’un succès arabe pour le boycott d’Israël. » Résultat de cette campagne raciste: 60 israéliens ont été mis au chômage et la banque n’est plus qu’un bureau avec une dizaine d’employés payés pour maintenir les liens avec les anciens clients.
Selon Reisman, BNP Paribas Israël avait fait un bénéfice de 875 millions de shekels sur 15 ans (soit 175 millions d’euros).
La réponse de BNP Paribas est quant à elle ridicule: « tout est faux: d’ailleurs nous travaillons toujours avec des israéliens. »
Attendez, le directeur de la banque, il n’aurait pas des amis juifs aussi ?
Par Delphine Haziza – JSSNews