Les soldats de Tsahal ont la réputation d’être parmi les meilleurs au monde. Mais à l’origine de chaque bon soldat, se trouve un instructeur de haut niveau – et en Israël, ces instructeurs sont très souvent des femmes.
C’est pendant la Guerre du Kippour en 1973 que les femmes sont appelées pour la première fois sur le terrain, en réponse au besoin urgent d’augmenter la capacité des forces terrestres. Elles deviennent au fil du temps instructrices de combat, sergents d’opérations ou encore officiers de combat. Ces formatrices suivent des entraînements éprouvants, avant d’être envoyées dans différentes unités des Forces Terrestres pour former et commander les combattants. En janvier 2000, une décision de la Cour Suprême Israélienne entra en vigueur : elle ouvre la possibilité aux femmes qui le désiraient de servir en tant que soldates combattantes dans Tsahal.
Qu’elles soient …
Instructrices de tirs
Spécialisées dans les techniques de tir, les instructrices de Tsahal enseignent aux combattants les plus exposés au danger comment manier leurs armes. Ces femmes, expertes en balistique, portent la lourde responsabilité de l’enseignement et de la formation des combattants de Tsahal et de la sécurité du pays.
Le Caporal Daniella Stepanoe est née en Israël. Elle a passé son enfance en Californie, pour revenir en Israël à l’âge de 18 ans afin de servir dans Tsahal et est aujourd’hui instructrice de tir. Elle sillonne le pays de base en base et forme tous les soldats aussi bien les parachutistes que les soldats des commandos d’élite à manier leurs armes et à faire preuve de précision et de professionnalisme au cours de leurs missions.
Commandantes d’un peloton de tireurs d’élite
« On m’a fait savoir récemment que je deviendrai commandante d’un peloton de tireurs d’élite, composé d’hommes et de femmes. C’est un défi, et je suis heureuse d’être la première à tenter de le relever », affirmait le Lieutenant Noy il y a un an, après avoir terminé avec succès la formation de tireur d’élite de Tsahal.
« Les gars étaient un peu surpris de me voir arriver au sommet et tirer, mais ils m’ont tous soutenue »
Les meilleurs combattants suivent une formation de tireur d’élite, avant de revenir au sein de leur bataillon. Des femmes combattantes, notamment celles du bataillon Karakal situé à la frontière égyptienne, suivent également cette formation qui prépare les élèves officiers à tirer avec précision dans des conditions compliquées. Une fois revenue, elles occupent une place de leader au sein du bataillon et commandent leurs camarades, filles et garçons.
Instructrices de Krav Maga
Dans l’armée israélienne, une grande partie des instructeurs de Krav Maga sont des femmes. Elles sont chargées d’enseigner les principes fondamentaux d’auto-défense, pour que chaque soldat soit en mesure de se défendre, même désarmé ou seul.
Chaque soldat israélien, indépendamment de sa fonction dans l’armée, doit suivre une formation afin d’apprendre les techniques de base d’auto-défense. Le Krav Maga a été développé par l’armée israélienne pour répondre aux besoins spécifiques de ses soldats, notamment pour qu’ils puissent faire face aux tentatives d’enlèvements des terroristes.
Instructrices de blindés
Certaines soldates ont pour rôle de former les combattants à conduire et à se servir d’un tank. Elles connaissent sur le bout des doigts le fonctionnement des hummers, du Merkava ou duLéopard : outils indispensables aux combattants sur le terrain. Même une fois déployées auprès des combattants, elles effectuent régulièrement des exercices et des tests pour se maintenir au niveau .
Combattantes du Dôme de fer
Les combattantes du Dôme de fer, au même titre que les garçons, ont pour mission de faire fonctionner les batteries de Dôme de fer pour intercepter les missiles ennemis. Et parmi les soldats qui ont protégé plus de 3.5 millions d’Israéliens pendant Pilier de Défense en neutralisant 421 roquettes au-dessus du sud et de Tel Aviv, on retrouve également des filles, comme Lolly, originaire de France.
elles défendent, au même titre que les hommes, les frontières d’Israël.