L’Ambassade de France et l’Institut français d’Israël, ont le plaisir de vous annoncer :
RENCONTRE AVEC UN AUTEUR
MYRIAM ANISSIMOV
Ecrivain
AUTOUR DE SON ŒUVRE ET EN PARTICULIER DE LA PUBLICATION DE SON LIVRE
Vassili Grossman
Un écrivain de combat
Le mercredi 19 décembre à 19h30
A l’Institut français de Tel Aviv
Comment un simple chimiste qui chantait les louanges du socialisme de Staline est-il devenu l’écrivain engagé, détracteur du totalitarisme imposé par la doctrine communiste ? C’est ce que tente de déceler l’écrivain et journaliste Myriam Anissimov dans son livre « Vassili Grossman, un écrivain de combat » (Seuil, 2012). Elle présentera son ouvrage à l’Institut français de Tel Aviv le mercredi 19 novembre à 19h30.
Au terme d’une minutieuse enquête, menée en Russie, en Ukraine et en Israël, Myriam Anissimov nous offre le compte rendu détaillé du parcours de l’auteur de Vie et Destin. Vassili Grossman (1905-1964) a acquis progressivement la conscience de la tragédie du stalinisme : victime d’un régime que dans les premiers temps il soutenait, il découvre, à travers les persécutions contre les Juifs, que ce système est profondément destructeur.
En retraçant l’extraordinaire destin d’un écrivain (chimiste de profession) d’abord célébré par les autorités, puis de plus en plus critique à mesure qu’il prend conscience de la stratégie totalitaire et sanglante du stalinisme et surtout lorsqu’il devient lui-même victime de l’antisémitisme, Myriam Anissimov raconte toute l’histoire de l’ancienne URSS. Grossman mourra sans avoir assisté à la publication de son ouvrage fondamental, document exceptionnel sur la manipulation et la destruction des individus, au nom d’un hypothétique bien collectif. La maladie aura raison de sa résistance et c’est grâce à la ténacité de ses proches et amis que son chef-d’œuvre verra le jour (Source : présentation de l’éditeur).
Sur l’auteur
Myriam Anissimov est née en 1943 dans un camp de réfugiés en Suisse. D’origine polonaise, elle est l’auteur de plusieurs romans dont La Soie et les Cendres (Payot), Dans la plus stricte intimité (L’Olivier), Le Marida (Julliard), Sa Majesté la Mort (Seuil) et des biographies de référence de Primo Levi (Lattès) et Romain Gary (Denoël). Elle a reçu le Prix de la Fondation Anaïs Segalas de l’Académie française, ainsi que le Prix Jean Freustié1 en 2000 pour son roman Sa majesté la mort. Elle est chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres depuis 1992.