Le journalisme, la nouvelle couverture du Hamas et du Jihad islamique pour leurs activités terroristes
Lorsque l’Opération Pilier de Défense a été lancée le 14 octobre dernier, les terroristes palestiniens de la bande de Gaza savaient que Tsahal essayait de les cibler.
Ceci explique pourquoi le 19 novembre, quatre leaders et agents de terrain du Jihad islamique se sont installés au 2ème étage d’un bâtiment de presse à Gaza – qui abritait également les correspondants des plus grands médias internationaux.
Les terroristes pensaient qu’en se cachant dans un bâtiment civil et en utilisant des journalistes internationaux comme boucliers humains ils resteraient en sécurité.
Lorsque le Renseignement de Tsahal est parvenu à les localiser, l’armée a effectuée une frappe ciblée sur l’endroit où ils se cachaient.
Une frappe directe avait été confimée.
Quatre leaders terroristes du Jihad islamique ont été ciblés :
Baha Abu al-Ata, Commandant du Jihad islamique à Gaza, responsable de tirs de missiles/attaques contre Israël et de fabrication d’armes
Tissir Mahmoud Mahmed Jabari, leader du Jihad islamique, chargé de former les terroristes et de valider une attaque contre Israël.
Halil Batini, leader du Jihad islamique responsable des tirs de missiles longue-portée sur Israël et de la sécurité intérieure.
Ramaz Harab, Chef de la propagande du Jihad islamique à Gaza, second de Tissir Jabari, ancien commandant de la division de Sheikh Rajuan.
Le Jihad islamique a admis que ses leaders se cachaient dans ce bâtiment de presse et ont confirmé qu’au moins l’un d’entre eux avait été tué.
L’agence de presse AP tweet la confirmation du Jihad islamique :
The Associated Press ✔ @AP BREAKING : Gaza group Islamic Jihad says Israeli strike on media center killed one of its top militant leaders.
19 Nov 12 Répondre Retweeter Favori
Le Hamas a utilisé des bâtiments de presse pour ses opérations militaires Au cours de l’Opération Pilier de Défense, les terroristes palestiniens ont utilisé des bureaux dans bâtiments de presse pour leurs activités militaires.
Par exemple, un QG du renseignement et de commandement opérait depuis le 7ème étage du centre de presse du quartier de Rimal dans la ville de Gaza.
Non loin de là, des terroristes palestiniens tiraient leurs roquettes sur Israël depuis des zones densément peuplées, comme l’écrivait le journaliste de CNN Anderson Cooper sur son Twitter :
Anderson Cooper ✔ @andersoncooper 4 rockets just fired from near media center in #Gaza City. The same media center bldg hit by three IDF missiles earlier today 20 Nov 12 Répondre Retweeter Favori
Dans un autre bâtiment de presse utilisé par des journalistes étrangers, le Hamas utilisait les antennes du toit pour communiquer avec ses agents de terrain.
Le 18 novembre, Tsahal a ciblé le toit de l’immeuble.
Un terroriste du Hamas peint l’inscription “TV” sur le capot de sa voiture
Se cacher derrière des journalistes n’est pas le seul moyen utilisé par les terroristes palestiniens pour éviter les représailles israéliennes.
Ils sont allés plus loin en se déguisant en journalistes.
Tout ce qu’ils ont à faire est de peindre “TV” sur leur voiture et d’accuser Tsahal d’avoir ciblé des journalistes innocents.
C’est exactement ce qui s’est produit le 19 novembre.
Muhammed Riad al-Shamalah – le commandant des forces du Jihad islamique au sud de Gaza et le Chef des entraînements de la branche militaire de l’organisation terroriste – roulait dans sa Mitsubishi Lancer noire à Gaza lorsque Tsahal a frappé l’arrière de sa voiture.
La télévision palestinienne a peu de temps après diffusé les images du véhicule, sur lequel l’inscription TV figurait encore mais aucun matériel de communication ou de télévision n’a été retrouvé dans la voiture.
Capture d’écran d’un média palestinien présentant la voiture du terroriste Muhammed Riad al-Shamalah
Journaliste le jour, terroriste la nuit
Al-Shamalah n’était en relation avec aucun média. Mais ce n’est pas le cas de tous les agents du Hamas et du Jihad islamique qui se revendiquaient comme journalistes.
Certain d’entre eux, transportaient effectivement des caméras, mais ils sont payés par l’organisation terroriste pour servir ses intérêts.
Par exemple, Mahmoud Al-Kumi et Hussam Salama étaient des terroristes du Hamas utilisés également comme caméramen pour Al-Aqsa, la chaîne de télévision du Hamas dont les programmes encouragent les attaques contre des civils israéliens.
L’armée israélienne a ciblé Al-Kumi et Salama le 20 novembre.
Les médias palestiniens ont couvert l’évènement, en précisant de manière explicite qu’il s’agissait de terroristes du Hamas.
Agents du Hamas, Mahmoud Al-Kumi (à gauche) et Hussam Salama (à droite)
Mohammed Thouraya a nié toute connection entre la chaîne Al-Aqsa et le terroriste, pétendant qu’elle n’était en rien la voix du Hamas.
Il faudrait pourtant être aveugle et sourd pour ne pas le savoir puisque cette chaîne est financée et contrôlée par le Hamas.
Mohammed Thouraya s’est contenté d’admettre que ses employé “faisaient tous partie de la résistance.“
“Faire partie de la résistance“, peut également signifier que ceux qui portent des caméras la journée, tirent des roquettes la nuit.
L’exemple de Mohammed Abu Aisha, travaillant pour la radio Al-Quds, que certains journalistes qualifient de “média éducatif”, est tout aussi parlant.
Abu Aisha était également un terroriste du Jihad islamique, c’est pourquoi sa voiture a été prise pour cible par Tsahal le 20 novembre.
Comme l’a souligné en premier le blog Elder of Zion, Abu Aisha apparaît sur le site officiel du Jihad islamique, habillé de l’uniforme de l’organisation terroriste.
Le Jihad islamique, lui, ne le décrit pas comme un journaliste.
Photo de Mohammed Abu Aisha sur le site officiel du Jihad islamique
Alors qui est journaliste ? Est-ce qu’un leader du Hamas qui peint “TV” sur sa voiture doit être considéré comme un journaliste ?
Est ce qu’un caméraman employé d’une chaîne possédée et instrumentalisée par le Hamas doit être considéré comme un journaliste ?
Est-ce qu’un présentateur de radio portant l’uniforme d’une organisation terroriste doit être considéré comme un journaliste ?
Si la réponse à ces trois questions est “oui”, si la frontière entre terroristes et journalistes n’est plus claire et que la définition du travail du journaliste devient confuse, les terroristes palestiniens continueront à utiliser le journalisme pour couvrir leurs activités terroristes.
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