Je partage les sentiments de ceux qui ressentent déception et amertume, colère et dépit.
Les scènes hystériques de joie à Gaza, les tirs d’allégresse et les aboiements de «victoire» me donnent la nausée. Les propos insupportables des chefs terroristes et leur morgue hautaine pour parler de ces jours de combat me donnent une furieuse envie de les voir ravaler leurs paroles. Les remerciements de notre classe politique adressés à Morsi, cet égyptien qui parle encore de notre pays comme d’une «entité sioniste» et dont l’intervention n’a servi que ses propres intérêts, me révolte. Associer à ces remerciements l’onusien Ban Ki Moon toujours prêt à défendre les terroristes arabes et sourds devant leurs missiles, est ridicule. Laisser distribuer des bonbons après l’explosion du bus de Tel Aviv sans bombarder cette foule criminelle, me hérisse. Faire un accord, même indirect et même sans signature, avec le Hamas est une lourde erreur.
Tout cela je le ressens comme chaque israélien juif qui voulait voir Gaza à genoux implorer l’arrêt des bombardements. Ceci étant déclaré, je ne serais pas de ceux qui permettront que mes pensées soient une source de jouissance victorieuse pour les avatars d’êtres humains que sont les arabes sur notre Terre.
Les médias toujours eux, rendent ce service aux terroristes de maximiser leur sentiment de victoire et anesthésier davantage encore les réflexes naturels des Juifs en Israël.
TSAHAL…
Tsahal a rempli son rôle. Si l’échelon politique lui en avait donné la possibilité, il aurait triomphé. Les attaques de l’armée de l’air ont détruit toutes les cibles indiquées avec une précision chirurgicales que l’on peut parfois regretter mais dont on apprécie la maestria dans le tir. Les pilotes de l’armée de l’air israélienne ont touché l’étage et parfois la chambre qu’ils avaient pour mission de détruire. Plus de 1.500 cibles à Gaza ont été détruites dont plus de 200 tunnels servant au transport d’armes, les bases de missiles et les stocks de fusées meurtrières dont nous avons pu connaître la portée. Il reste encore visiblement des missiles à détruire mais le dramatique stock entreposé contre nos villes a été largement entamé et amoindri. Les bases d’entrainement terroriste, les QG des criminels, les bâtiments publics et villas des chefs terroristes ont été détruits. Les services de renseignement ont communiqué avec une précision stupéfiante les emplacements des cibles et les déplacements des chefs criminels qui ont été abattus. La technologie israélienne avec le « Dôme d’acier » a fait la preuve du génie inventif juif et de sa capacité à contrer les menaces pesant sur le pays. Enfin, le véritable vainqueur de cette guerre est notre peuple. Les réservistes appelé sous les drapeaux et massés aux portes de Gaza, ont tous répondu présents à l’appel. Ils l’ont même souvent devancé. Le peuple a montré une force de résistance et une volonté d’airain que nous aimerions voir également dans la classe politique. L’union nationale a pleinement joué et, de gauche ou de droite, le peuple s’est mobilisé et a été prêt à tous les sacrifices pour marquer une victoire décisive. Nous avons toutes les raisons d’être fiers du comportement de notre peuple et des fils engagés dans la guerre.
Les arabes « israéliens »…
Mais qui pourrait imaginer que nous en avons fini avec le terrorisme «palestinien»? En Judée et en Samarie, des pluies de pierre ont été jetées sur les voitures de Juifs causant des dégâts matériels et des blessés. Des étudiants de l’université de Haïfa ont organisé une cérémonie commémorative en l’honneur du terroriste Jaabari abattu par nos forces. Des arabes à Jérusalem et Jaffa ont manifesté pour le Hamas et les députés arabes, invités démocratiquement sur nos médias n’ont pas manqué de dénoncer l’opération «colonnes de défenses». L’auteur de l’attentat de Tel Aviv est un arabe «israélien». Des mesures draconiennes doivent être décidées.
Car ce n’est que le premier round qui a pris fin et le prochain devra se terminer par un KO final. Il aura lieu demain ou dans quelques mois ou peut-être même dans deux ans. Ce qui est certain c’est qu’il aura lieu avec le soutien accordé aux terroristes de la part du frère musulman égyptien Morsi, le soutien de son homologue turc et du criminel régnant à Téhéran.
Pour une victoire absolue…
Deux éléments nous empêchent d’obtenir une victoire absolue et nous devons mettre à profit la trêve pour les annihiler.
Le premier danger vient de notre acceptation de considérer un certain parallélisme entre Israël d’une part et les terroristes du Hamas de l’autre. La conception des puissances occidentales de voir les deux protagonistes comme des belligérants à stopper, est aussi ridicule que d’imaginer une trêve entre les forces de police d’un pays civilisé et les malfrats mafieux de l’autre. Il ne viendrait à l’idée de personne de considérer qu’un accord de cessez-le-feu pourrait être conclu entre policiers et criminels laissant impunis les malfaiteurs. Il n’y a pas de comparaison possible entre notre situation et celle de ces terroristes. Nous avons subi plus de 15000 tirs de missiles divers après avoir malheureusement évacué nos terres cultivées à Gaza qui sont redevenues des terres désertiques. Nous avons arraché de notre propre terre nos pionniers et ramené nos morts sachant le sort qui les attendait entre les mains de ces barbares. Nous leur fournissons stupidement l’eau et l’électricité, la nourriture et l’essence. Nos tirs sont destinés, trop peu et trop tard, à briser leur agression. De l’autre côté, les tentatives heureusement et miraculeusement avortées, visent nos écoles et nos bus scolaires, nos maisons et nos installations agricoles. Le but des assassins arabes est de faire couler le sang juif et rendre difficile la fertilisation du désert, l’étude dans les écoles et l’édification ininterrompue du pays. Il n’y a aucun parallélisme entre ces criminels de guerre et nos propres forces. Il faut déjà expliquer aux Ban Ki Moon, aux Fabius et autres que désormais le prochain round devra s’arrêter par des Gazaouis en pleurs suppliant Israël d’arrêter la punition qu’ils méritent. Aucune symétrie entre eux et nous.
La fin des retenues…
Le deuxième élément est notre propre faiblesse et notre désir de parler la langue de l’humanisme à ces barbares inhumains. Nous nous imposons des restrictions qu’aucun pays en guerre ne s’est jamais imposé. Nos médias tremblent et nous imposent cette frayeur des conséquences dramatiques d’une erreur de tirs qui toucherait une école arabe ou un hôpital. Le vrai message doit être que les terroristes sont bombardés là où ils se trouveront.
Nous devons exiger le droit aux «dommages collatéraux». Après tout, à très juste titre, les Alliés ont fait plier les Allemands et les Japonais en massacrant des populations civiles en rétorsion à leurs actes d’agression contre les civils. Dresde et Hiroshima sont d’excellents exemples à suivre contre les nazis arabes. Il me semble également que certains tirs alliés en Afghanistan ont décimé des mariages et que la Serbie a eu à souffrir de bombardements erronés sur cibles civiles. Quant aux bombardements sur la Lybie par les forces de l’Otan, nul besoin de compter les civils «innocents» touchés.
Il n’y aurait donc que les Juifs qui n’auraient pas le droit de se défendre pleinement. Il nous appartient de supprimer par nos paroles d’abord, les restrictions stupides que nous nous imposons. Je ne souhaite ni le bombardement des hôpitaux, des écoles ou des maisons civiles. Mais si les criminels arabes se terrent dans ces endroits pour lancer leurs engins de mort, si la vie de leurs enfants et malades ne compte pas pour eux, pourquoi devrions nous nous en préoccuper. Nous n’avons aucune raison d’avoir plus de pitié pour leurs graines de terroristes et malades qu’ils n’en ont eux-mêmes.
Nous leur parlons un langage qu’ils ne comprennent pas. Nous parlons hébreu mais ils ne comprennent que l’arabe, nous parlons de chirurgie et ils ne connaissent que la boucherie.
Gaza doit être détruite…
En conséquence, c’est au premier missile tiré contre Israël, même s’il tombe dans un terrain vague, que la riposte doit intervenir. Pas au deuxième missile mais au premier tir. Et Gaza devra être détruite! Apres tout, le Sinaï de leurs frères arabes est vide et la ligne de séparation entre Gaza et l’Egypte devrait être ouverte!
En ce qui me concerne, je ne pardonnerai jamais aux arabes d’avoir obligé mes petits enfants à apprendre qu’il faut courir se mettre à l’abri dans une maison quand résonne l’alarme. Je ne leur pardonnerai jamais. Pour ce crime commis contre nos enfants, ils devront payer. Le prix du sang et des larmes.
Jacques Kupfer