L’explosion d’une grenade est extrêmement dangereuse, tant pour l’homme qui la lance que pour celui qui est visé. Il y a deux ans, deux combattants sont morts près de Gaza suite à l’explosion d’une grenade par accident dans leur équipement. Depuis quelques mois, Tsahal a trouvé la solution.
Lorsque la grenade est au contact d’une balle ou d’un éclat d’obus, elle peut exploser prématurément. C’est exactement ce qui s’est produit il y a deux ans, à la frontière de Gaza. Une grenade a touché une balle dans la veste d’un combattant ce qui a provoqué son explosion. Deux combattants de la brigade Golani sont morts sur le coup.
Après l’incident, le département technologique des forces terrestres a reçu l’ordre de développer une grenade qui n’exploserait pas au contact de munitions.
“Ce type de grenade n’existe nulle part au monde encore” Général Ziv Berger
Ensemble, l’industrie militaire israélienne et Tsahal ont trouvé la solution : une nouvelle grenade pare-balles, qui n’explose ni au contact de munitions, ni d’éclats d’obus ni du feu.
Les composants d’une grenade
Cette nouvelle grenade est presque identique aux modèles précédents. Son poids, son coût, et les dégâts causés par son explosion sont les mêmes. Elles sont activées de la même manière : les combattants n’ont donc pas besoin de suivre une formation particulière avant que cette nouvelle arme soit incorporée à leur équipement.
Les brigades d’infaterie seront équipées de cette grenade d’ici les prochaines semaines.
L’armée israélienne est mondialement reconnue pour ses recherches et ses innovations technologiques et défensives.
Tsahal utilise divers outils, tous les plus modernes les uns que les autres, à tel point qu’il est parfois difficile à croire qu’ils existent réellement.
Le système anti-roquettes “Dôme de Fer”
En termes de vitesse, de précision et de capacité, il n’existait aucun autre système équivalent dans le monde avant son déploiement. Chaque batterie individuelle est totalement mobile et comprend une station radar, une unité de contrôle de l’armement et le principal, une unité de lancement de missiles. Dès qu’une roquette ennemie est tirée sur Israël, la station radar détecte, suit sa trajectoire et lance son propre missile qui va intercepter et neutraliser la roquette ennemie avant qu’elle ne puisse causer un quelconque dommage.
Les Drones, les yeux de Tsahal
Les véhicules sans pilote, dans l’air, sur terre ou sous l’eau, sont devenus indispensables pour surveiller les activités de l’ennemi. Leur principal atout : ils permettent de voir sans être vu. Ces robots sont contrôlés à distance par des soldats dont la vie est protégée. Le Eitan par exemple a une envergure de 26 mètres, presque équivalente à celle d’un Boeing 737. Ce drone est capable d’effectuer des missions de longue portée et peut rester en l’air pendant 36 heures sans interruption. Il résiste à toutes les conditions météorologiques. Équipé d’un système automatique de dégivrage, un système de décollage et d’atterrissage et une multitude de capteurs qui peuvent lui être intégrés.
Le système “Trophée”
Le système de détection du «Trophée» crée un bouclier protecteur de 360 degrés autour du char. Lorsqu’un ennemi lance une roquette contre un tank équipé du système, ce dernier détecte instantanément la menace et la neutralise en tirant un missile qui vient détruire le missile anti-tank.
Tzefa Shirion
Le système consiste en une chaîne de 120 mètres de long propulsée par un missile. Lorsqu’elle celle-ci retombe sur le sol elle explose et permet de dégager un chemin de 120 mètres de long sur 6 à 8 de larges, nettoyé de toute mine.
Le “EyeBall”
Un terroriste se cache dans un bâtiment. Les soldats qui viennent l’arrêter ne savent pas à quel endroit de l’immeuble il se trouve et s’il est seul. Un des soldats sort une petite boule noire et la lance dans à l’intérieur du bâtiment. Après quelques secondes, la boule se stabilise et transmet une vue à 360 degrés de la salle aux soldats restés à l’extérieur.
Le missile Delilah
Ce missile peut fonctionner comme un drone à la recherche de sa cible, rester en vol jusqu’à réception de l’ordre d’attaque et peut annuler sa descente contre la cible pour rester en l’air en l’attente de nouvelles instructions. Par ailleurs, le missile peut atteindre sa cible jusqu’à 15 kilomètres de distance.