Le classement de Shanghai des universités (2012) a été publié mardi par publié par l’université Jiaotong (Academic Ranking of World Universities – 2012).  Le classement est dominé par les institutions américaines.

Israël compte trois établissements dans le top 100: l’Université Hébraïque de Jérusalem est la première université israélienne – elle gagne quatre places et se retrouve 53e.  Le Technion qui était classé en 2011 dans la tranche globale entre 102 et 150 fait un bond et obtient la 78e place. LInstitut Weizmann passe de la même tranche à la 93e place du classement individuel (qui réunit les 100 premiers établissements).

L’Université de Tel Aviv se classe dans la tranche entre 101 et 150, l’Université Bar-Ilan et Ben-Gourion dans celle entre 301 et 400. Notons que le classement Shanghai favorise les institutions de grande taille – ce qui rend les excellents résultats des universités israéliennesencore plus remarquables.

Par sujet – parmi les 200 meilleurs classements:
4 en mathématiques:  Université Hébraïque de Jérusalem (16e), Université de Tel Aviv (30e), Technion (dans la tranche 51-75), Institut Weizmann (dans la tranche 151-200).

4 en sciences naturelles et mathématiques: Université Hébraïque de Jérusalem (38e), Technion (39e), Université de Tel Aviv et Institut Weizmann (dans la tranche 51-75).

4 en chimie: Technion (29e), Institut Weizmann (dans la tranche 76-100), Université Hébraïque de Jérusalem et Université de Tel Aviv (dans la tranche 101-150).

2 en technologie et ingénierie informatique: Technion (42e), Université de Tel Aviv (dans la tranche 76-100).

4 en physique: Université Hébraïque de Jérusalem, Université de Tel Aviv, Institut Weizmann (dans la tranche 51-75), Technion (dans la tranche 151-200).

2 en économie: Université Hébraïque de Jérusalem (dans la tranche 76-100), Université de Tel Aviv (dans la tranche 151-200).

3 en sciences du vivant et agriculture: Université Hébraïque de Jérusalem, Institut Weizmann (dans la tranche 101-150),  Université de Tel Aviv (dans la tranche 151-200).

2 en médecine: Université Hébraïque de Jérusalem (dans la tranche 101-150), Université de Tel Aviv (dans la tranche 151-200).

3 en sciences sociales: Université Hébraïque de Jérusalem (dans la tranche 51-75) , Université de Tel Aviv (dans la tranche 76-100), Université de Bar-Ilan  (dans la tranche 101-150).

source Philosémitisme

Pour la France : Classement universitaire: Paris-Sud 37e

Le premier établissement universitaire français arrive au 37e rang dans le classement des universités de Shanghai publié mardi, qui reste dominé en 2012 par les facultés américaines.

Selon le « Top 500″ publié par l’université Jiaotong, la première université française, Paris-Sud, gagne 3 places et se retrouve 37e. Mais ses compatriotes les plus proches cèdent du terrain: Pierre-et-Marie-Curie rétrograde à la 42e place (-1), tandis que l’Ecole normale supérieure (ENS) recule à la 73e place (-4).
Au total, 20 universités françaises se classent dans le « Top 500″, qui comprend notamment 150 établissements américains, 42 chinois (aucun dans le « Top 100″), 38 britanniques et 37 allemands.

Les universités américaines s’arrogent dix-sept des vingt premières places. Le quatuor de tête est inchangé, composé des universités américaines de Harvard, Standford, Massachussetts Institute of Technology (MIT) et Berkeley.
Le Royaume-Uni conserve deux établissements dans le « Top 10″, au même rang: Cambridge reste 5ème et Oxford 10ème. En revanche, le University College of London (21ème) perd une place et sort du « Top 20″, au profit de l’Université de Tokyo, qui s’octroie une place.

Un classement aussi attendu que critiqué

La première université européenne non anglo-saxonne, l’Ecole Polytechnique fédérale de Zurich, pointe à la 23ème place. Publié depuis 2003, ce classement mondial est aussi attendu que critiqué, notamment en Europe et en France, car ses critères sont axés essentiellement sur la recherche en sciences exactes, au détriment de l’enseignement, défavorisant les universités du Vieux continent.

Ce classement prend notamment en compte le nombre de prix Nobel décrochés par les anciens étudiants ou les chercheurs, le nombre de médailles Fields (équivalent du Nobel en mathématiques) ainsi que les articles publiés dans des revues exclusivement anglo-saxonnes comme « Nature » et « Science ».
La France en pâtit d’autant plus que la recherche y dépend à la fois des universités et des organismes de recherche. Or la méthode de Shanghai partage les points obtenus entre l’université et les organismes associés.

source Le Figaro

LAISSER UN COMMENTAIRE

Poster votre commentaire!
Entrer votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.