Ramat Hasharon est une banlieue chic de Tel Aviv, l’évolution de son marché immobilier est assez caractéristique de la région. Fin 2011 et début 2012, le marché y a fait de la résistance.
Le marché immobilier 2011
D’après une étude d’Arik Mirovsky, Nimrod Bousso et Nathan Sheva pour le journal économique The Marker, l’ immobilier à Ramat Hasharon n’a réellement accepté d’assouplissement qu’en matière de haut de gamme. Malgré quelques frissons, le nombre d’achats s’étant clairement relevé en 2011, à la fin de l’année, dans le contexte de mouvement social et de baisse des prix, les acheteurs ont insisté pour payer moins mais les vendeurs n’ont pas voulu bouger d’un pouce, conduisant le marché immobilier à une impasse – avec des niveaux de prix restés stables pour des transactions qui diminuent.
L’ immobilier local au tournant de l’année 2012
Mais comme nous le précisions dans de précédentes éditions, les courtiers locaux sentent aujourd’hui l’intérêt des acheteurs renouvelé, prêts à payer un peu plus pour s’offrir un bien immobilier dans un contexte où ils ont compris que les prix ne pouvaient pas baisser plus. Et ce, bien que, pour le moment, presqu’aucun changement n’a été enregistré dans les valeurs de propriété de la ville. A présent, les prix des appartements de quatre pièces, en forte demande, mais avec une offre faible, ont connu une légère hausse. Sur le marché des maisons individuelles, cependant, les prix ont baissé d’environ 5%. Dans le contexte de reprise de mi-2012, certaines affaires sont possibles, mais il faut savoir les trouver, en fonction du lieu et de la taille du logement.
Les prix de l’ immobilier aujourd’hui
Après des années sans aucune construction à grande échelle dans la ville, plusieurs projets seraient à l’étude, avec même quelques gratte-ciels modernes afin de remplacer les logements anciens du quartier de l’est de Morasha. Ce qui pourrait ajouter des milliers de logements dans les prochaines années. Toutefois cet impact ne s’est pas encore fait sentir. En ce qui concerne les trois pièces, dans le quartier ancien de la ville on trouve des ventes à des prix très intéressants entre 950 000 shekels et 1,1 million, selon l’état de la maison et les rénovations. Les quatre pièces se vendent aussi à des prix compétitifs de 1,5 millions de shekels. Enfin, dans les quartiers Hadar et Alon, bordés par la rue Ussishkin à l’est et l’artère principale de la ville, la rue Sokolow Street, caractérisée principalement par des blocs d’habitation, les quatre pièces atteignent les 2 millions de shekels tandis que les nouveaux apparements peuvent jusqu’à 2,4 millions. Les cinq-pièces y vont de 2,5 millions de shekels à 3 millions selon la taille et l’âge du bâtiment. Ce qui constituent des prix de l’ immobilier qui ne sont pas accessibles pour tous.