Selon le Bureau central des statistiques, l’indice des prix des logements mis à jour a légèrement augmenté de 0,3% Février-Mars, suivant une tendance similaire à celle indiquée par les données de l’évaluateur du gouvernement.
Pourquoi les prix des logements sont en hausses?
La question se pose de savoir si l’augmentation du volume des ventes de logements neufs relevé ces mêmes mois a pu augmenter les prix. Selon les professionnels constructeurs de l’ immobilier, la demande n’aurait pas encore été suffisamment élevée pour relever les prix. Un autre facteur au contraire, freinerait les augmentations de prix, le fait que le marché de l’occasion n’est pas revenu à la normale. Pour des raisons psychologiques n’ayant aucun rapport avec les manifestations de l’été dernier. Une fois que les acheteurs auront pris conscience du fait que les prix n’ont pas beaucoup baissé et que la demande aura largement reprise, les prix augmenteront alors, mais, souligne les professionnels, ce seuil n’a pas été atteint.
Les logements poussés vers le haut
Michael Sarel, directeur de la recherche macroéconomique chez Harel Assurance et Finance, pense que les prix des logementssont les plus susceptibles d’augmenter. « Ni les stocks de logements, ni de la demande ne sont à des niveaux exceptionnels en termes historiques, il n’y a donc aucune raison pour qu’un changement significatif du niveau des prix s’opère », explique-t-il. Il poursuit : « une autre hausse significative n’est pas prévu et les mises en chantier ont diminué – des indications qui consolident les prix des logements. En outre, le chômage est faible et le taux d’intérêt est négligeable en termes réels, et par conséquent
l’intérêt sur les prêts hypothécaires est en faible croissance. Par ailleurs les chiffres sont positifs. Par conséquent, les chances sont bonnes de voir les prix augmenter ou au moins rester stables.
Les maires gérant les logements?
Enfin, selon Hanan Mor, président de Hanan Mor Groupe « les prix résidentiels seront dictés à l’avenir par l’offre dans différents domaines. […] En Rosh Ha’ayin, par exemple, selon lui, 3.000 nouveaux appartements sont en cours de construction et les prix pourraient y descendre. […] En revanche, il n’ya pas d’approvisionnement suffisant à Nes Tziona, Rishon Letzion ou Raanana, c’est pourquoi les prix sur ces domaines devraient augmenter ou rester au même niveau. La tendance actuelle se tourne vers le centre ville où les gens trouvent de bons services éducatifs et des logements de qualité, poursuit Mor, la responsabilité sur l’activité immobilière, affirme-t-il comme esquisse de solution, devrait être transférée aux maires, car ils sont ceux qui pourraient réagir aux hausses de prix futures. En accélérant les plans de rénovation urbaine, par exemple, ils devraient être une plus grande autorité opérationnelle pour proposer des solutions de logements neufs dans les centres urbains et couvrir les besoins de la population » en logements.