Valérie Hoffenberg : « J’ai souhaité lors du bureau politique de l’UMP rendre hommage aux victimes, mais aussi rappeler l’importance des mots, dénoncer les amalgames et les comparaisons inacceptables de certains hommes politiques ainsi que la stigmatisation d’Israël par certains médias français ».
Une « tragédie nationale ». Le Président de la République a eu les mots justes pour qualifier la tuerie survenue, lundi 19 mars, dans l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse.
En s’attaquant à cette école, cet homme qui n’a d’humain que le nom s’est attaqué à la République Française et à tous les fondamentaux qu’elle défend. Symbole fort de cet acte de barbarie, le tueur s’en est pris à l’école, creuset de la République, et à la protection due à chaque citoyen, fondement de la Nation Française.
Mais comme l’a dit notre Président de la République : « sur le territoire de la République, on n’assassine pas des enfants sans avoir à rendre compte…la barbarie, la cruauté, la haine ne peuvent pas gagner. La République est plus forte que cela.»
A l’occasion de la minute de silence dans toutes les écoles de France décrété par Nicolas Sarkozy, en tant que Conseillère de Paris, j’ai souhaité être aux côtés de jeunes élèves de la classe de 6ème du Lycée Janson de Sailly, plus grande cité scolaire de Paris, en compagnie de Madame la Proviseure Anny Forestier, et une enseignante, Madame Cohen.
J’ai, ainsi, rappelé à ces enfants qu’en s’attaquant à une école, le tueur s’est attaqué à la Nation tout entière. J’ai rappelé que la meilleure réponse à apporter face à cette haine était de reprendre l’école.
J’ai demandé à chacun des élèves, non seulement, de se recueillir, de penser aux victimes, mais aussi de s’interroger sur ce que chacun d’entre eux pouvait faire pour lutter contre la violence, lutter contre l’antisémitisme afin de renforcer notre cohésion sociale et notre solidarité.
Ce mercredi matin, les 4 victimes – trois enfants et un enseignant, rabbin exécutés de sang-froid – étaient inhumées au cimetière de Givat Shaoul de Jérusalem.
Jean François Copé, secrétaire général de l’UMP leur a rendu hommage devant le bureau politique de l’UMP et a demandé une minute de silence.
J’ai ensuite été invitée à prendre la parole et j’ai tenu à rappeler la mémoire des militaires français, et des victimes assassinées à l’école Ozar Athora :
Jonathan Sandler (30 ans), ses deux enfants Aryeh et Gabriel, (3 et 6 ans), et Miryam Monsonégo (8 ans).
J’ai rappelé que m’on engagement politique était né en 2003, après avoir été directement victime d’un acte antisémite.
J’ai rendu hommage au président de la République qui a souhaité montrer que face à ces actes ignobles, la France entière était solidaire. Un président qui déployé des moyens exceptionnels pour que le coupable soit arrêté et que les citoyens français soient protégés, avec un plan Vigipirate mis à son maximum.
Je me suis fais l’écho de l’inquiétude de la communauté juive de France face à ce danger que représente la menace salafiste à laquelle l’assassin appartient, se revendiquant d’Al Qaïda et osant justifier son acte ignoble et inhumain pour « venger des enfants palestiniens ». Ces propos ont de quoi nous effrayer, et nous indigner.
Devant l’UMP, j’ai condamné les propos indignes de Catherine Ashton qui a osé faire un amalgame entre les enfants de Toulouse et de Gaza, même si elle est ensuite revenu sur ces déclarations.
J’ai souhaité lors du bureau politique de l’UMP rendre hommage aux victimes, mais aussi rappeler l’importance des mots, dénoncer les amalgames et les comparaisons inacceptables de certains hommes politiques ainsi que la stigmatisation d’Israël par certains médias français.
A cette occasion, j’ai également dénoncé les reportages calomnieux diffusés sur le service publique, tel que ‘Un œil sur la Planète’ qui laisse se propager des mensonges dangereux propices à alimenter la haine contre Israël et les juifs de France.
J’espère que ce drame sera une occasion pour notre pays de lutter contre les soi-disant têtes bien pensantes comme Stéphane Hessel , conscience morale de la gauche et de François Hollande, ou de certains journalistes de France Télévisions.
Valérie Hoffenberg
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