de Carine Berda – Sources Météor
Lorsqu’un enfant qui vient d’immigrer entre dans un établissement scolaire israélien, il reçoit un statut de « olé » qui lui donne certains droits. Il garde ce statut pendant 10 ans. Si ses droits se terminent en classe de première, il peut demander une prolongation d’un an jusqu’en terminale.
Lorsqu’un élève olé entre à l’école primaire ou au collège, il reçoit des heures de cours en hébreu (oulpan) dont le nombre varie en fonction du nombre d’olim dans l’école. Par contre lorsqu’un jeune immigrant entre au lycée, il n’y a plus d’oulpan, mais des facilités lui sont accordées pour les épreuves du baccalauréat israélien.
Droits des olim :
– pour l’anglais et les matières scientifiques (math, physique, chimie etc…), l’élève ne bénéficie d’aucun allègement.
– pour les matières dites littéraires (histoire, littérature, Bible, compréhension de texte etc…), une procédure plus souple est mise en place puisque les élèves reçoivent lors de l’épreuve du bac un questionnaire rédigé dans un hébreu accessible avec des questions qui d’une part ne demandent que des réponses courtes et, d’autre part ne portent que sur une partie restreinte (environ 60%) du programme.
Les lycées, dans lesquels les immigrants sont nombreux, organisent des cours spécialement destinés à leur attention et adaptés à leur programme.
Il est important de savoir qu’un élève assez fort en hébreu peut choisir d’opter de se présenter au bac non-olim en étudiant, dans ce cas, l’ensemble du programme et recevoir en contrepartie dix points de bonus dans chaque matière littéraire.
Cas particulier des élèves qui font leur Alyah après l’âge de 15 ans, c’est-à-dire qui entrent directement au lycée, sans oulpan :
Théoriquement, durant deux ans, ils ont le droit de passer les examens dans leur langue maternelle, c’est-à-dire de recevoir un questionnaire traduit et d’y répondre dans leur langue.
Toutefois, pour des raisons techniques, cette loi n’est pas toujours respectée. Selon le ministère de l’Education nationale, il y aurait un manque de traducteurs et de correcteurs bilingues notamment en français.
Bien sûr, en tant qu’enseignants nous n’acceptons pas cette excuse et, avec l’aide d’autres professeurs bienveillants, nous nous battons pour que ces droits soient enfin appliqués. Notons que cet avantage n’est valable que pour la session d’été des épreuves mais jamais pour la session d’hiver.